Mathilde caylou

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Date (année)

Caractéristiques (français)

Caractéristiques (anglais)

Texte (français)

Avec Constellations Flottantes, Mathilde Caylou présente une installation en verre soufflé, cordage et tasseaux de bois, s'inspirant des flotteurs traditionnels en verre. Cette œuvre, composée de sphères de verre creuses entourées de cordages tressés en filet, évoque le conte de celui qui cherchait à capturer la lune dans ses filets, réalisant que ce n'était que son reflet dans l'eau. L'influence des astres sur l'eau, les plantes et le vivant en général se manifeste, créant une sensation d'infinitésimalité au sein d'un vaste ensemble.
L'installation invite à interroger notre relation avec l'environnement, notre enracinement au sol, notre position dans l'espace et l'illusion de notre omnipotence. Le rapport au ciel et le désir de conquête de nouveaux territoires, qu'ils soient terrestres ou célestes, suscitent des questionnements profonds.
Le verre, en tant que matière-lumière, réagit aux reflets et aux changements d'atmosphère lumineuse, passant de l'état solide à l'état liquide par réaction aux températures. En tant que matériau amorphe, il partage des similitudes physiques et esthétiques avec l'eau, convoquant ainsi les quatre éléments. Originaire de la terre (la silice) et façonné par le souffle, le verre évoque une fusion harmonieuse entre les éléments naturels.
Pour ce projet, Mathilde Caylou a reproduit la carte du ciel nocturne du 8 juin 2024 à Esch-sur-Sûre. Chaque flotteur symbolise une étoile, reliée aux autres par des tasseaux de bois peints en blanc. Les sphères de verre, soufflées à la bouche dans des nuances de blancs grisâtres, adoptent une allure lunaire grâce au traitement de surface du verre, semblables à des astres immergés. La nuit, ces sphères seront légèrement luminescentes en début de soirée, grâce à leur charge en pigments phosphorescents. Les tasseaux entre eux redessineront les constellations, recréant ainsi une cartographie céleste.

Texte (anglais)

With Constellations Flottantes, Mathilde Caylou presents an installation in blown glass, rope and wooden battens, inspired by traditional glass floats. This work, made up of hollow glass spheres surrounded by net-like ropes, evokes the tale of the man who tried to catch the moon in his nets, only to realise that it was only his own reflection in the water. The influence of the stars on water, plants and living things in general becomes apparent, creating a sensation of infinitesimality within a vast whole.
The installation invites us to question our relationship with the environment, our roots in the ground, our position in space and the illusion of our omnipotence. The relationship with the sky and the desire to conquer new territories, whether terrestrial or celestial, raise profound questions.
As a material of light, glass reacts to reflections and to changes in the atmosphere of light, passing from a solid state to a liquid state because of its reaction to temperature. As an amorphous material, it shares physical and aesthetic similarities with water, summoning up the four elements. Originating from the earth (silica) and shaped by breath, glass evokes a harmonious fusion of natural elements.
Method
For this project, Mathilde Caylou reproduced the night sky chart for 8 June 2024 in Esch-sur-Sûre. Each float symbolises a star, linked to the others by white-painted wooden strips. The glass spheres, mouth-blown in shades of greyish white, take on a lunar appearance thanks to the surface treatment of the glass, resembling submerged stars. At night, these spheres will glow slightly in the early evening, thanks to their phosphorescent pigments. The slats between them will redraw the constellations, recreating a celestial cartography.

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